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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 18:37

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;


Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;


Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,


Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.


– Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

 

 

Baudelaire, "Spleen" (Les Fleurs du Mal, n°78)

 

En proie aux longs ennuis, en proie aux longs ennuis, en proie aux longs ennuis...

Les filets au fond de mon cerveau, qui capturent tout. Qui tirent les pensées vers l'arrière, et qui font suffoquer les idées positives, et qui font tout mourir. 

J'avais aimé ce poème, déjà dans ma chambre, quand j'étais une gamine qui pleurait beaucoup. Il sentait le moisi, alors ça ressemblait vachement à ma vie du moment.

 

Et j'y ai repensé parce que "en proie aux longs ennuis", et parce que "pèse comme un couvercle". C'est ça qui m'a appelée.

 

 

 

Sinon, il a neigé

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et l'autre jour y'avait des mouettes, mais c'est souvent.

Elles viennent nous dire bonjour, elles !

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Voilà ça fait beaucoup de photos parce que je suis énervée. 

Je veux pas rater.

Je veux pas faire "moyen".

Moyen c'est banal, c'est comme t'avais rien fait, c'est comme si t'existais pas, c'est comme si tu servais à rien. Et tout ça c'est pas compatible ensemble mais je m'en fous.

Je sais que ça va être "moyen".

 

Et nul, c'est pire que moyen, mais au moins t'as fait quelque chose. Sauf si tout le monde est nul, alors nul et moyen c'est pareil.

Putain je parle comme un enfant de 6 ans. 

 


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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:11

SAM 2120 - Copie

 

Est ce que quand tu fais le tour des choses, c'est comme si tu tournais autour du pot, et du coup tu vas jamais au fond des choses ?


Est ce que « tourner autour du pot » c'est une expression qui s'appuie sur l'observation des insectes, et des abeilles, et du coup, est ce que ça veut dire qu'ils sont cons ou malins ?


Je crois que quoi que ça veuille dire c'est jamais vrai.

 

 

 

La vérité elle sort de la bouche de personne, parce que même les enfants ils sont conditionnés. C'est pour ça que c'est difficile de penser.

 

 

Je fais le tour des questions...

Et ça donne le tournis.

 

 

Y'a beaucoup de gens qui s'en foutent de trouver la vérité, ou même d'essayer d'avoir un avis sur les choses. C'est trop loin pour être grave, alors on s'en fout.

 

 

Est ce que c'est grave si tout le monde s'en fout ? Parce que moi je trouve que c'est grave, mais les gens qui s'en foutent, non, et ils sont plus nombreux....

 

 

Bah quand y'a trop de questions après ça devient transparent, ça veut dire que je peux plus réfléchir, parce que ça a tout vidé, dedans. Alors je dois trouver un support de réflexion, parce que sinon je vais rester inerte pendant des heures...

 

 

alors après je peux faire mes « devoirs ».

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 21:07

 

 

Assise dans un petit coin obscur, recroquevillée sur elle-même, le souffle court... malgré tout, elle attend, elle l'attend. Elle l'a vu tout à l'heure, elle sait. Elle a vu et elle a compris. Il l'a vue aussi, il sait qu'elle a compris, il la cherche.

Immobile, elle pense être discrète mais son corps la trahit, secoué de petits mouvements brusques dus à sa respiration saccadée...

Il peut même l'entendre, elle est bête de se cacher, si elle venait vers lui de son plein gré, ils en auraient fini tous les deux beaucoup plus vite. Ces victimes, toujours à vouloir essayer de sauver leur peau, même quand elles savent que tout est fini, et elles finissent par périr de manière plus atroce encore que ce qui les attendait au départ... Pourquoi n'ont elles pas un peu de bon sens, pour une fois dans leur vie ? Elles devraient se rendre, et accepter leur condition. Ce serait plus raisonnable.

Encore mieux.

Il la voit, maintenant. Elle est derrière le lit de la grande chambre, adossée à un miroir, coincée entre le lit, la table de chevet et une armoire. Qui croyait elle pouvoir berner ?

Il va prendre son temps, car c'est elle qui en réclame. Elle veut du temps, un peu plus d'horreur dans ce qu'elle aura vu de sa vie, comme si les JT du soir ne suffisaient pas, elle réclame du temps, elle supplie, elle suppliera...

Elle ne respire plus, elle ne bouge plus, elle sait qu'il est là. Il aime particulièrement ce moment où la victime est prise d'un éclair de conscience, où elle comprend soudain. C'est à ce moment là, et pas avant, jamais avant, qu'il est le maître de la situation. C'est le moment choisi par la victime, celui où elle le désigne comme maître du jeu, maître du temps, de son temps de vie...

Il ne veut plus jouer, c'est du vu et revu, et bien que chaque personne ait une réaction et un comportement différent lors de cette soudaine prise de conscience, il y retrouve toujours les mêmes traits : la peur, le dégoût, la haine, la rage, la colère, l'égoïsme, et le plus surprenant : l'espoir. C'est cette satanée maladie qui les ronge : l'espoir. L'espoir de quoi ? Il n'y a aucun espoir, rends toi, connasse ! Accepte la situation, viens là, qu'on en finisse !

Comme si l'être humain était doté de cette notion d'humanité, comme si tous étaient sensibles à des larmes... il ne s'était jamais attendri devant une victime, jamais, pusse-t-elle avoir cinq ans ou quatre vingt dix, un contrat était un contrat, un pacte avec le diable, un aller simple pour l'enfer. Les raisons, il ne voulait pas les connaître.

Alors il s'approche d'elle, comme s'il avait toujours su qu'elle était cachée là, alors qu'elle pensait être invisible. Il s'agenouille près d'elle, et elle le regarde, les yeux pleins d'espoir. C'est ce qui le pousse à aller jusqu'au bout, à chaque fois.

Il l'attrape par les cheveux; elle pleure, gémit, elle se met à hurler, elle demande pourquoi POURQUOI ? POURQUOI ???? puis, elle passe à la colère, elle le menace, des gens vont savoir, le retrouver. Elle revient sur le test de l'humanité de l'agresseur, elle supplie; Elle ne dira rien, elle n'a rien vu, il peut lui faire confiance, elle pleure, pleure, pleure, ARRÊTE DE CHIALER !!!

Il l'attrape plus fermement par les épaules, la tire jusque dans la salle de bain. Elle se débat, avec moins de conviction qu'avant. Elle commence à devenir une gentille fille. Il rabat l'abattant des chiottes et la fait s'asseoir dessus. Toujours en la tenant par les épaules, il se met à sa hauteur, elle baisse les yeux, elle ne veux pas le regarder.

Il n'en a plus pour très longtemps.

Elle a peur, d'une peur nouvelle, celle qu'ont vécue ceux qui ne sont plus là pour le raconter est ce que ça va me faire mal ?

Il se relève. Il agrippe ses cheveux pour lui faire relever la tête, il veut qu'elle le regarde, lui debout devant elle. Il sort de sa poche un poignard, pas très grand, juste ce qu'il faut, avec la lame aiguisée. Il voit le reflet de son arme dans les yeux de la fille, remplis de larmes silencieuses.

Il ne perd pas de temps. Lui retenant la tête en arrière, il passe lentement la lame au cou, dans le cou, s'enfonçant de quelques millimètres de plus à chaque passage.

Le sang coule, c'est normal, c'est pareil à chaque fois.

Elle a perdu connaissance depuis longtemps, et c'est dans ce coma qu'elle mourra. Elle est agitée des petites convulsions finales, qui la font trembler, sa gorge émet un gargouillement de lavabo bouché, le sang fait des bulles...

Il retient toujours sa tête, par les cheveux, il ne s'est pas sali.

Il attend que tout soit fini, et puis il la lâche. Son corps, toujours assit sur la cuvette des toilettes, s'affaisse, puis elle tombe en un bruit assourdissant.

Il ne la regarde pas, il se dirige vers la porte d'entrée, pour sortir, aussi naturellement que s'il était chez lui.

 

 

Dans la rue, de retour à son domicile, une femme lui souhaitera bonne journée, d'une voix mielleuse accompagnée d'un sourire équivoque...

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 16:43

Quand noël arrive, on doit se taper plein de messages des plus niais, qui parlent de convivialité, de solidarité, de... blablabla.

 

 

jingle-bells.gif

 

 

 

 

 

Qui donnera de son temps, le soir de noël pour aider / passer du temps avec ceux qui dorment dans la rue...? "bah non, c'est noël quand même, c'est pour être en famille".

C'est pas noël pour les SDF et les gens seuls.

 

 

Pourquoi la SPA n'est pas ouverte le 25 décembre, et seulement 2h le 24 ?! Sur deux jours, les chiens n'auront droit qu'à une sortie de 10 minutes, le reste du temps, ils le passeront dans une cage, dans le froid, dans les cris. "Ah bah ouais, mais c'est noël quand même, on n'a pas que ça à faire"

C'est pas noël pour les chiens et les chats des refuges. (Qui sont en prison alors qu'ils n'ont rien fait)

 

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Et putain... c'est quoi cette pub de Monop ????

     


affiche-Noel-Monoprix-foie.jpg

 

ouais je l'ai piquée sur un blog, merci.

Non mais c'est vrai, j'avoue. Pas de noël sans foie gras. Le foie d'un animal malade, torturé à mort, un foie qui tue, et que vous mangez.

C'est pas noël pour les oies et les canards.

 

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Qui a si peu de vie, qu'il puisse croire que Noël = foie gras ??!

Non mais que serait noël sans cruauté ? C'est ça qui est important en fait ? Quand vous n'avez pas le temps, parce que "c'est Noël quand même", Noël c'est le foie gras ?? Ah ouais, parce que j'avais cru comprendre que Noël c'était la famille, ou la convivialité.

 


En fait, c'est ni l'un ni l'autre. Noël c'est l'excuse pour en faire encore moins que le reste de l'année. 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 19:19

Je voudrais bien dormir un peu, et faire rien, et voir plus personne. 

Juste quelques jours, jusqu'à ce que ça me manque.

 

Je voudrais bien une mémoire de stockage externe.

Pour vider l'actuelle et remplacer par des trucs mieux.

 

Je suis fatiguée, j'ai faim et j'ai froid.

(trop dure la vie)

 

Bon je fous des photos sinon on va dire mon blog il est tout pourri,  ou que je suis dépressive, ou que je sais pas faire des photos, et en plus ça marche pas pour ceux qui savent pas lire. Comme ça, c'est accessible à tous. World wide blog, t'as vu. 

 

 

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Non bah j'ai rien à dire sur les photos, à part que quand je vais courir, je fais des photos au lieu de courir, ce qui démontre déjà une grande volonté.

 

M'en fous la semaine prochaine je fais une session couette et films de merde de noël, que le père il est mort (ça marche aussi avec la mère), alors l'enfant il cherche un nouveau-parent. Alors au début le futur-nouveau-parent il aime bien l'enfant, et après il tombe amoureux du vieux-parent, et du coup c'est trop beau la vie, ça jingle bells grave, et tout le monde a le smile jusqu'aux oreilles. JOYEUX NOEL.

ça sentira la clémentine et le pain d'épice (vegan).

 

Ou alors je révise et je fais la gueule. C'est le plus probable, j'aime bien faire la gueule et emmerder les gens.

 

Comme mon voisin.

*** ah, mon voisin... ***

Cet homme (ou cette chose, j'avoue qu'à la voix on a du mal à trancher) est capable de faire la fête pendant 3 jours de suite, NUIT ET JOUR... SANS INTERRUPTION. HLM oblige, on fait la fête avec lui, les cloisons sont pas bien épaisses. Alors il parle fort avec sa voix de bourré (je passe les détails sur la lecture de texto de la "futur meuf mais j'sais pas trop" ) et je l'entends dans toutes les pièces.

Mon voisin emmerde le monde. 

 

Cela dit, y'aura plus personne sur Rennes la semaine prochaine, donc y'a aussi peu de chances que je puisse emmerder le monde. 

 

 

VDM.

 


 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 23:30

ok, non, je demande pas à ce qu'elles tombent du ciel.

 

 

 

C'est dur de trouver des chaussures. Les chaussures c'est ton esprit, c'est comme ça que t'as les pieds sur terre, il s'agirait pas de se gourrer, on s'rait pas dans la merde.


Je veux des chaussures larges, parce que j'ai besoin de stabilité. C'est important de pouvoir rester ancré solidement au sol... Je veux pas de talons parce qu'on triche pas sur sa Grandeur. Parce que c'est pas stable. Je veux pas être déséquilibrée. 


Je veux des chaussures belles parce que sinon je me trouverai toujours moche. 


Je veux des chaussures qui soient pas des animaux morts. C'est un peu sale de marcher dans de la peau morte, dans de la souffrance, peut être même de l'agonie, et comment tu peux être bien dans tes baskets après ça ??


J'veux pas de baskets.


J'voulais des pompes pour mettre avec mes robes, parce que j'en ai marre de plus les mettre. Après je me suis dit que c'était stupide, que j'étais même pas obligée de mettre des robes, en plus je suis pas à l'aise, les robes c'est pour les filles. Alors pourquoi ??


Peu t'importe, c'est mon obsession du moment. Parce que j'ai des trous dans mes chaussures, et j'ai les pieds mouillés, et quand t'as les pieds mouillés t'es triste. Avant j'avais toujours les mêmes chaussures, depuis le collège, et depuis le lycée. C'était maman qui les achetait, et c'est pratique, parce qu'après tu culpabilises si tu les mets pas, du coup tu les mets. Quand c'est toi qui paies c'est différent, parce qu'un peu je me torture tout le temps alors je m'en fous de pas les mettre, mais je vais quand même culpbiliser. 


Maintenant quand je marche dans la rue, je vois que des chaussures partout. Et je me dis c'est bien sur les autres et sur moi c'est toujours moche. Parce que je suis pas pareil, parce que le miroir il déforme tout, et l'appareil aussi, et le regard des autres aussi. Et le mien.


Je redécouvre le monde. Un monde où toutes les chaussures sont faites avec des animaux, et je me demande combien ils en ont tués pour faire toutes ces chaussures, alors que bon, on a que deux pieds, alors ça sert à rien d'en faire autant. pis y'en a plein qui sont moches. Il faudrait pas les faire. Comme les chaussures en cheveux, elles sont moches. 


C'est comme les vêtements, et les manteaux. Moi je peux pas en acheter. J'ai que des vêtements qu'on m'a donné et que un manteau qu'on m'a offert. Parce que je peux pas acheter un truc pour moi, parce que ça veut dire que je l'ai choisi et que je dois l'assumer, et c'est trop dur. Je veux pas choisir des choses pour moi, des choses qui conditionnent mon image, qui disent qui je suis, parce que je sais pas qui je suis.

 

J'ai tout compris juste en écrivant. 

 

Catharsis.

 

Parfois je me dis que ce sont mes doigts qui pensent, et pas mon cerveau. Le cerveau il fait que de la merde, il est chimique, mes doigts ils écrivent des trucs, des trucs vrais qui me disent. Alors ils me connaissent mieux que moi. Mais ils peuvent pas choisir des chaussures.

 

Toutes façons les chaussures ça sert à rien.

Et j'veux pas être rien.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 18:19

Cher Public, 


j'ai remarqué 74 "j'aime" sur mon article :

Et tu finiras par te rendre compte que jamais rien ni personne ne sera là pour te protéger

 

je trouve que c'est très gentil. Mais je ne sais pas qui tu es. 

Oui, l'hypothèse de l'admirateur aux comptes multiples a été évoquée, mais cela me semble tout de même suspect. Du coup, je trouve ça nul de pouvoir mettre "j'aime" sur les articles.

 

Y'a pas beaucoup de gens qui m'aiment, alors j'aimerais bien savoir au moins qui c'est (mais bon, 74 ça commence à faire beaucoup ! mais je crois que y'en a un c'est moi qui l'ai mis sans faire exprès en essayant de voir si on pouvait pas voir (justement) qui c'est qui aime)

 

Bref, Liker fou, montre toi.

 

Je préfère des commentaires à des "j'aime", sache le...

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 22:08

 

On fait quoi si y'a plus qu'un seul humain sur Terre capable de m'émouvoir ? Non, c'est bon, on est sauvés, j'en ai trouvé d'autres.... y'en a pléthore. 

 

Est ce que les gens qui n'aiment pas la musique, ils sont tous vides et morts dedans ?

 

 

Je vais faire une déferlante, parce que ce soir je suis vivante et ça faisait longtemps que c'était pas arrivé.

 

Let it burn... c'est un peu ça ce soir... je suis une éponge à musique, c'est comme une catharsis.

 

Aussi j'écoute Deftones à fond dans le bus, j'emmerde la neuro et les pertes accoustiques, parce que des fois c'est important de mettre des barrières musicales entre toi et les gens. En plus c'est beau.


 

Et aussi beaucoup du Metallica, puisque quand je serai grand (oui) je serai chanteur de Metallica, si j'arrive pas à être Ellie Goulding. Je sais, ça fait mal au cul un peu le par dépit, mais c'était mon choix numéro 1 avant qu'Ellie entre dans ma vie, alors bon.

 


 

Musha ring damado damada...

 

En plus ptet que je vais arrêter de fumer, parce qu'en fait le "fleur du pays", ça passe mal. Ils font chier à tester leur tabac sur les animaux, moi je sais déjà que fumer nuit gravement à ma santé et à celle de mon entourage. En plus j'ai pas trop d'entourage...

 

"ça partira avec les larmes"

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 20:07

Rien ni personne.

 

Parce que tu es né chose, tu le resteras, et personne, jamais, ne voudra prendre soin de toi. La carapace, l'armure de fer, de pierre, elle sert à ça. 

 

Il faut toujours avancer seul, comme sur un champ de bataille déserté. Comme si tout était mort, et que tu restais seul survivant. Comme si tout en toi était mort, et que seul ton cerveau pouvait encore fonctionner. Comme si ta passivité était forcée. Comme quand tu étais une coquille sur la plage et qu'on te filait des coups de pieds, et que tu tangais, jusqu'à te perdre.

 

Comme si tu t'étais déjà perdu... mais tu ne t'es jamais trouvé. Tu erres toujours à la recherche de toi-même, ce toi-même qui s'est construit trop près des autres, qui n'a pas défini les limites, ce toi-même qui voudrait fermer la carapace pour toujours, pour voir comment c'est à l'intérieur, quand il y fait noir.

Ce toi-même qui veut de la solitude, mais qui crève d'être trop seul, celui-là même qui cherche les limites, qui définit, celui qui ne croit en rien et qui espère pour tout, celui qui ne sait se situer dans un monde auquel il appartient trop.

 

Comme si je m'étais diluée dedans...

 

Tu as peur, parce que tu sais que tu ne pourras plus jamais grandir et te construire normalement. Si tu étais un immeuble, on te ferait péter, parce que des bases aussi peu solides ne peuvent que tout faire sombrer.

 

Tu voudrais tout changer, et tout refaire à ton image, mais pourtant ton image est sale, tu ne peux même pas la regarder. Elle a été salie dès le départ, le départ de la chose qui n'avait même pas de prénom.

 

Et la dilution prend forme...

 

C'est de la laideur. La laideur du monde, la laideur des êtres humains. Ils sont pourris dedans. Et aussi dehors. Ils sont gros, et sales, et laids, et ils se goinfrent, et s'empiffrent, et ils tuent. Ils sont gros et moqueurs, et mesquins et laids. Ils sont moches. 

Et ils arrivent à avoir l'égo le plus surdimensionné qui soit. Ils sont les seuls à connaître la notion d'égo. Mais ils sont laids. 

 

L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; vL'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres; L'enfer c'est les Autres...........

 

Je ne veux pas d'Autres. Je ne veux pas d'Autres qui voudront me détruire. Je ne veux jamais, jamais, laisser entrer les Autres. 


J'ai pas trouvé quelqu'un qui me veuille du bien.

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 15:33

le mépris.

 

C'est parce qu'ils aiment pas comment je parle ! Et qu'ils aiment pas que j'aie raison. Et qu'ils veulent pas avoir tort.

 

je        les        emmerde.

 

 

 

 

 

(merci de votre attention)

[les "j'aime" sans commentaire, sans rien, ça me frustre, je sais pas qui c'est... ]

 

 

C'est comme si j'étais enfermée dans une cage, je veux pas y aller, je veux pas y aller; quand ça aura commencé y'aura plus moyen de reculer; ça va s'echainer trop vite, je veux pas !

 

Au fait, c'est confirmé. Il faut agir comme un con égoïste pour se faire respecter. Comme j'étais naïve de croire qu'on pouvait être gentil sans se faire marcher dessus.

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